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Voyage à travers le Gard
21 mars 2015

Les Arènes de Nîmes

 

 Ave ! 

 

          Monument emblématique de la ville de Nîmes: les Arènes ! Cet amphithéâtre romain a été construit vers la fin du Ier siècle. Comme le Pont du Gard, les Arènes de Nîmes illustrent la maîtrise de la construction par les romains. De symétrie parfaite, cet édifice ovale mesure 133mètres de long et 101 de large avec une piste de 70 sur 40mètres. 

 

AAAA

 

De l'extérieur, 21 mètres constituant les deux étages vous surplombent. C'est 120 arcades superposées !

A l'origine, toutes les arcades du rez-de-chaussée, étaient ouvertes pour servir d'entrée ou de sortie. Cela montre la technicité du lieu, la maîtrise que les romains avaient pour réaliser les constructions. Il pouvait être évacué sans panique car le flux était gérer en différents endroits. 

 

 

Les Arènes ont été bâties dans le but de divertir la population et c'est encore le cas aujourd'hui. Ce site constitue l'une des principales "salles" de spectacle de Nîmes.

 

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A l'intérieur, les gradins, bien qu'en partie détruits ou restaurés, permettent d'imaginer l'ambiance brûlante qui devait régner en ce lieu lors des très populaires combats de gladiateurs.

Les Arènes pouvaient accueillir quelques 24 000 spectateurs dont 13 000 places assises.

 

Il faut savoir qu'il n'était pas bon d'être assis en haut des gradins. En effet, dans les Arènes, plus nous sommes placés haut, plus nous descendons dans l'échelle sociale. Ainsi, les places du haut étaient défavorables; on y trouvait les esclaves et les prostituées. Pourtant, du haut, nous voyons aussi bien la piste que ceux qui ont beaucoup de richesse mais assis tout en bas ! Bien sûr, on ne distinguait pas les détails des combats de gladiateurs, mais nous avions une vue panoramique sur l'ensemble des démonstrations. 

 

Les gladiateurs n'étaient pas des esclaves comme certains peuvent le penser. Il s'agissait d'hommes libres qui par contrat officiel acceptaient d'être gladiateurs, de risquer leur vie, de s'entraîner très durement dans l'espoir d'être vu comme une "star".

 

Sachez que sous la piste existe une salle cruciforme. Elle permettait d'hisser sur la piste durant le spectacle les gladiateurs, les décors ou encore les machineries.

 

 

Depuis le XIXème siècle, ce sont des courses de taureaux, corridas et courses camarguaises qui ont lieues toute l'année dans les Arènes de Nîmes, ainsi que des manifestations culturelles (concerts, reconstitutions historiques...). 

Si vous devez visiter ce site, allez - y au moment des célèbres férias de Pentecôte ou des vendanges. Les Arènes accueillent plusieurs représentations de tauromachie. 

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Je vous parlerai plus précisement de cette célèbre fête plus tard.

 

De plus, Nîmes, voulant renouer avec son histoire, organise depuis 2010 les Grands jeux Romains. Pendant deux jours, des reconstitutions historiques, des spectacles et des défilés en costumes dépoques sont organisés dans les Arènes.

 

 

 

La forme, l'organisation des monuments chargés d'accueillir de nombreuses personnes, n'a quasiment pas changée depuis. Les grands stades sont une copie conforme des amphithéâtres romains. Au sommet des Arènes, nous pouvons retrouver des pierres trouées. Elles permettaient de recevoir des mats pour attacher une toile, déployée au dessus des spectateurs pour les protéger du soleil et des intempéries.

 

Lors de votre visite des Arènes, vous pourrez vous prendre en photo avec Nimeño II: principale figure de la tauromachie. Sa statue très expressive et populaire, en bronze, trône sur le parvis des Arènes. Nimeño II était un célèbre matador, il fut gravement blessé dans les Arènes d'Arles, en 1989.

Après avoir été bousculé violemment et propulsé en l'air par un taureau, Nimeño chuta la tête la première. Il se lésa très fortement les cervicales, resta entre la vie et la mort pendant plusieurs jours puis, une fois hors de danger resta tétraplégique. Sa volonté, son courage et sa force morale lui ont permis de lutter longtemps pour retrouver l'usage de ses membres. Plus d'un an après son accident, c'était réussi, il avait retrouvé l'usage de ses deux jambes et de son bras droit. Mais le bras gauche resta paralysé et cela définitivement. Comme un pianiste qui n'aurait plus l'usage de ses mains, Nimeño ne pouvait se résoudre à vivre ainsi. Il se suicida deux ans après son accident.

 

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Ainsi, il existe des amphithéâtres romains plus grands que les Arènes de Nîmes, mais c'est le mieux conservé de tous. Celui qu'il faut aller voir ! Même s'il n'est toujours pas inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, il est classé au titre des monuments historiques depuis 1840.

 

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